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Le Doubs soutient dSK (blog fermé)
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31 octobre 2006

Le Nouvel Obs : sondage du 31 octobre :

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Le Nouvel Obs : sondage du 31 octobre :

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Commentaires
Y
Dominique <br /> Tu sembles te satisfaire des débats actuels. Tu penses que nous sommes passés du virtuel au réel. Il n'en est rien.Nous sommes toujours dans le virtuel.<br /> Depuis le lancement de la campagne, nous avons eu droit à 3 faux débats (admettons-le un peu soporifiques). Un faux débat télévisé, en fait des monologues, hachés par tranches de 3 minutes, sans présentation synthétique de la vision de chacun, sans confrontation entre les candidats, et pourtant "débat" suivi par plusieurs dizaines de milliers de militants et plusieurs millions de téléspectateurs. Un faux débat à Clermont Ferrand avec 3 monologues de 20 minutes suivis de 2 ou 3 questions mais dont 95% des militants du PS ne sauront rien puisque ce meeting de Clermont Ferrand n'était pas retransmis et ne le sera pas même en différé.<br /> Et pourtant le peuple souverain pour choisir le candidat ce sont les militants du PS, ce ne sont ni les dirigeants, ni les élus, ni les médias, ni les sondages.<br /> Comment pourrais-je choisir si tous, défendant le même projet, s'ingénient à se ménager, à limer les différences ? Il faut une vraie confrontation des visions de chacun, des chemins pour y parvenir et des personnalités qui les portent. Sans vrai débat, c'est impossible. Et s'il n'y a pas de vrai débat, on peut considérer que c'est plié car dans ce cas les militants qui hésitent n'ont que les sondages pour se déterminer et nombreux sont ceux qui sont prêts à tout pour éviter Sarkozy.<br /> Je suis un militant en colère qui voit que le train PS se précipite sur une falaise sans pouvoir rien y faire pour le détourner de la catastrophe.<br /> Révoltons-nous ! Lançons une pétition ! Exigeons de vrais débats (retransmis à la télé comme celui de Lens mais sur des chaînes généralistes reçues par tous) avec une vraie confrontation car celui qui emportera cette confrontation en sortira renforcé, crédibilisé auprès de tous les militants, auprès de la gauche.<br /> Il ne faut pas s'y tromper, les clivages sont plus importants qu'il n'y paraît. C'est dans un mois que les militants feront un choix décisif pour les 10 années qui viennent. Nous n'avons pas le droit à l'erreur.
T
L'énorme chahut pendant le discours de Ségolène Royal, devant 6.000 militants socialistes jeudi soir à Paris, a montré que la favorite pour la désignation du candidat PS à l'élection présidentielle devait encore surmonter des obstacles pour transformer l'essai.<br /> <br /> Célébrée par une grande partie des adhérents et des médias, la présidente de Poitou-Charentes a essuyé une bronca au Zénith, un événement puisque c'est la première fois qu'elle est ainsi malmenée.<br /> <br /> Un responsable socialiste allié à Laurent Fabius parlait d'"un tournant" dans la campagne interne, assurant qu'on n'était "pas très loin du congrès de Rennes" de 1989 marqué par une féroce bataille Jospin-Fabius.<br /> Parallèlement, Ségolène Royal connaît une chute brutale (-15 points) en une semaine auprès des sympathisants PS, et de 6 points auprès de l'ensemble des Français, quant à leur candidat socialiste préféré pour 2007, selon un sondage CSA.<br /> <br /> Mais elle continue d'écraser ses deux concurrents, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, tout en enregistrant un tassement dans plusieurs enquêtes.<br /> Les partisans de Mme Royal, tel Vincent Peillon, dirigeant du courant de gauche NPS au sein du parti, ont accusé M. Fabius et, surtout, M. Strauss-Kahn d'avoir utilisé au Zénith "des méthodes désespérées qui rappellent des pratiques dépassées" pour déstabiliser leur championne: bourrage de salle et concert de protestations organisé.<br /> <br /> Mais la députée des Deux-Sèvres avait été ovationnée pendant deux minutes lorsqu'elle est montée à la tribune. C'est lorsqu'elle a abordé les thèmes les plus polémiques que les choses se sont gâtées.<br /> <br /> A Laurent Fabius appelant le candidat qui sera choisi, et peut-être élu en mai 2007, à "appliquer le projet socialiste", Ségolène Royal a répondu que "les catégories populaires ne vont pas venir vers nous simplement parce qu'on agitera le projet". Alors que le premier secrétaire du PS François Hollande n'a cessé d'en faire la pierre angulaire de la campagne de 2007.<br /> <br /> Défendant avec fierté et assurance les "jurys citoyens", très contestés par les adversaires de la démocratie d'opinion (jospinistes, strauss-kahniens, fabiusiens...), Ségolène Royal a appelé les militants à ne pas avoir "peur du peuple". Phrase mal ressentie par ceux qui sont censés être au contact quotidien des électeurs, à entendre les réactions au Zénith.<br /> <br /> Malgré son aura, elle n'est pas parvenue à reprendre le contrôle de la salle, achevant de parler la voix couverte par les huées.<br /> <br /> La favorite pour le vote des militants, le 16 novembre, a délivré "un avertissement pour les deux prochaines étapes qui restent", un débat télévisé et un débat militant à Toulouse les 7 et 9 novembre.<br /> <br /> "Rien ne doit être fait qui affaiblisse notre candidat ou notre candidate pour le combat principal contre la droite, projet contre projet", a-t-elle dit.<br /> <br /> "Ce qui est important, c'est que demain, je puisse rassembler tous les socialistes", a ajouté Mme Royal.<br /> <br /> Laurent Fabius, abondamment sifflé lorsqu'il s'est élevé contre "la dérive libérale de l'Europe" (son "non" au traité constitutionnel restant très présent à l'esprit des militants), a vite repris le contrôle de la situation, son "métier" aidant.<br /> <br /> Dans une région qui est son fief, Dominique Strauss-Kahn s'est le mieux tiré d'affaire, prenant au mot Ségolène Royal ("respecter le peuple, c'est lui dire la vérité").<br /> <br /> Très applaudi, il n'a jamais été sifflé. Conclusion d'un de ses proches, Christophe Borgel: "le mieux placé pour rassembler, c'est lui!".<br /> <br /> http://fr.news.yahoo.com/27102006/202/investiture-ps-les-choses-se-compliquent-pour-royal-malmenee-au.html<br />
C
Madame la Présidente…… du conseil régional de Poitou-Charentes - pour l'instant. Depuis près d'un an, vous faites souffler sur la politique un vent de nouveauté, qui gonfle les voiles des sondages, ébouriffe les mèches sages de nos traditions électorales et couche un à un les vieux rosiers du socialisme d'antan. Qu'on l'appelle «royalisme» ou «ségomania», que les sondés aiment votre style attentif et brutal ou approuvent le chaud-froid de vos idées, il faut en convenir: il ne s'agit pas là d'un engouement passager, mais la preuve d'une mutation profonde de la politique. Quelle que soit l'issue de votre aventure, primaire perdue ou apothéose élyséenne, on ne pourra plus briguer la présidence comme avant. Nicolas Sarkozy fonde sa candidature et sa popularité sur une rupture qu'il promet; vous cultivez les vôtres sur une rupture que vous pratiquez.<br /> <br /> Las! Vous voilà passée de l'audace à l'incartade, du ménage au ravage. En effet, parmi les vieux pots que vous pulvérisez se cache un Graal: la démocratie représentative. Ecouter, consulter, associer les électeurs, c'est sauver la politique. Mais sous-traiter les décisions aux humeurs des masses, aux embardées de la blogosphère ou aux prurits sondagiers, ce serait enterrer dans un même linceul les convictions, le volontarisme et l'esprit de responsabilité. C'est pourquoi vos jurys citoyens sont au mieux un gadget un rien démagogue, au pire le triomphe de la défausse. Au passage, quelle étrange folie de proposer à un parti d'élus et d'employés d'élus, dont vous sollicitez l'onction, d'ouvrir des ball-traps à édiles! Autant proposer à un parti de lapins d'élire un chasseur. Toute à votre quête - que l'opinion opine - vous en oubliez les militants, persuadée que celle-là va dicter leur choix à ceux-ci.<br /> <br /> En ces temps de panurgisme, il est probable que votre calcul est bon. Mais il ne s'agit pas ici d'être la meilleure candidate: il faut être une bonne présidente. Or, la matrice de vos idées d'aujourd'hui pourrait bien être la broyeuse de vos actions de demain: la démocratie participative, c'est assez peu de participation et encore moins de démocratie. Sur votre site, Désirs d'avenir, aucun «débat participatif» n'a été ouvert depuis sept semaines; et votre livre, promis pour septembre, ne consiste, à la fin d'octobre, qu'en deux chapitres on line, compilations de notes et de citations. Cette démocratie participative ressemble en campagne à une ruse de marketing et promet au pouvoir d'être l'alibi de toutes les reculades.<br /> <br /> Vous reprochez la minceur des portefeuilles ministériels que vous avez détenus n'est pas pertinent. Il ne s'agit pas dans l'actuelle compétition de jauger les compétences: quand la figure de chef de l'Etat est à réinventer, les institutions à refonder et le pays à relancer, les diplômes sont des chiffons, l'expérience est un boulet, seule la vision compte. Vous n'avez pas froid aux yeux. Mais que voyez-vous?<br /> <br /> La France bouillonne de ses envies sous le couvercle des habitudes. Parmi la majorité éparpillée des citoyens qui veulent tout changer, ceux, nombreux, qui vous soutiennent, vous ont offert une grande chance et une grande responsabilité: ils ont fait de vous un espoir. En quelques semaines, vous l'avez rendu brumeux. Il serait cocasse, mais dommage, que les révolutionnaires d'octobre deviennent en mai les déçus du royalisme…
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